Jodhpur et Ranakpur
En quittant Jaipur, on quitte également la foule du "triangle d'or".
Jodhpur nous fait l'effet d'une petite ville de province (à plus d'un million d'habitants quand même) : nous atterrissons dans un jardin ombragé entouré de bungalows.
Le City Palace de Jodhpur vaut le détour à lui seul : surplombant la ville, la forteresse n'est que façades de dentelles et enchaînements labyrinthiques de suites.
La "ville bleue" ne s'apprécie réellement que vue d'en haut.
Dans la série "les métiers des rues", à gauche le coiffeur (certes classique) et à droite, on a mis un peu de temps à reconnaître... le dentiste et ses instruments de précision.
Nous reprenons la route vers le sud. En chemin, dans la série "les métiers du moyen-âge", voici la noria : ces deux boeufs et leur bouvier tournent et retournent pour remonter l'eau de la nappe phréatique jusqu'aux canaux d'irrigation des champs voisins.
Contrairement à l'idée que l'on s'en faisait, les paysages du Rajasthan sont majoritairement désertiques : point de jungle ni de tigres.
On croit ne plus pouvoir être émerveillé par grand chose jusqu'à arriver au temple jaïn de Ranakpur. Le Jaïnisme est l'une des multiples religions indiennes : leurs adeptes font prevue d'un fort ascétisme, on raconte pour l'anecdote qu'ils marchent en balayant devant eux pour ne pas écraser de fourmis
A l'intérieur du temple, une forêt de piliers tous sculptés dans les moindres détails : splendide.